Publié dans Politique

Carburant - La consommation de Madagascar réduite de moitié 

Publié le lundi, 13 avril 2020


Il fallait s’y attendre. En trois semaines de confinement, les compagnies pétrolières présentes dans le pays ont vu leurs ventes baisser. La demande a en effet diminué vu que le secteur du transport, principal consommateur de carburants, est en arrêt actuellement. « Les transports à savoir les bus et les taxis dans la Capitale ainsi que dans les villes concernées par le confinement total ne fonctionnent plus. Les transports nationaux se retrouvent également, pour la majorité, en arrêt. De ce fait, la consommation en carburant a nettement diminué. Elle est aujourd’hui réduite de moitié depuis le début du confinement. Les stocks n’ont alors pas vraiment diminué. Pourtant le prochain ravitaillement est déjà en route», a notifié Olivier Jean Baptiste, directeur général de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH).

Malgré cette baisse de la consommation, les opérateurs n’ont pas encore réduit le volume de carburants importés pour ce mois d’avril. « Cette révision devrait se faire pour le mois de mai. Mais tout dépendra surtout de l’évolution de la situation sanitaire actuelle. Dans tous les cas, les opérateurs savent ce qu’ils font, mais plus particulièrement les calculs à faire dans ce genre de situation », explique le Dg de l’OMH.

Cours mondial

Questionné sur la baisse du cours du pétrole sur le marché mondial et de la production pétrolière mondiale, le Dg a notamment répondu que: « comme nous n’importons pas quotidiennement de pétrole, ces changements ne nous affectent pas directement. Nos importations mettent 35 à 40 jours à arriver. Et en cette période, la situation ne cesse de varier. Plusieurs paramètres sont donc à prendre en compte pour pouvoir quantifier les impacts ».

Sur le marché international, le cours du pétrole avoisine les 20 dollars. Les pays membres de l’OPEP ont convenu alors ensemble la première réduction de la production pétrolière pour que le cours augmente malgré la situation. En tout cas, ces prix bradés peuvent bien profiter aux petits pays importateurs.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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